Janvier 2010 Faut-il vivre le pire ?
15 Janvier 2010
Il y a peu je suivais une émission radio consacrée aux jeunes. Le thème du jour : les jeunes et le handicap. Une émission faite de témoignages. Cette fille atteinte d’une maladie qui la rend aveugle, ce jeune dans une chaise roulante après une soirée entre copains, ce jeune délinquant devenu un homme après sa chute sur des rails de chemin de fer et le passage d’un train qui lui a coupé les deux jambes…
Des témoignages forts, très forts. Mais des témoignages portés par des voix pleines de joies, de dynamisme, d’ambitions et même d’optimisme…
Quelle leçon.
Une émission dont on sort en pensant : waoow, bravo les jeunes … Bravo la race humaine.
Quinze jours plus tard, même émission, sur les jeunes "normaux" en pleine santé.
Et là j’entends parler adolescences mal vécues, conflits intergénérationnels, dépressions, drogues, suicides…
J’en ressors triste, très triste.
Quelle différence entre les tons de ces reportages.
L’accident, la maladie n’arriveraient-ils qu’aux personnes aux potentiels hors normes, seules capables de surmonter les pires difficultés de la vie ?
Ou cela arrive à tout un chacun et c’est le fait de devoir affronter l’inacceptable qui les fait devenir si exceptionnels ?
J’opte pour la deuxième solution.
Ma réflexion : c’est donc dans le défi, dans l’affrontement des obstacles les plus insurmontables que l’homme (jeune ou moins jeune) trouve sa force, son épanouissement, la pleine expression de son potentiel ? N’y a-t-il pas moyen de s’épanouir sans devoir passer par le pire ? Comment faire ?
Actions :
– Ne pas attendre le pire et oser.
– Se donner des défis, affronter les obstacles infranchissables. On n’en sort que grandis, enrichis, bien dans sa peau.
– Ne pas oublier de regarder le beau et ne pas attendre d’avoir un accident pour le voir et le vivre.