Histoires et mtaphores, outils du coach ?
Un exemple dhistoire (et dhumour ?) comme outil de coaching avec la fable qui a servi dillustration la journe dinauguration du salon de pdicure dAntoinette ? :
Fable Les cheveux et les pieds beaux
Un jour que des cheveux se miraient dans un miroir se trouver beaux,
A se sentir peigns coiffs et admirs,
Une voix touffe vint friser leurs racines
Et interrompre une mise en pli mais ne rompt point.
Venue des fins fonds, la voie disait : pensez nous, ne nous oubliez pas
Cela fait tant d’anne que nous guidons vos pas pas …
Les cheveux, bouriffs, cherchrent partout de qui tait cet appel
Qui tait ni des armoires ni des poubelles mais bien du pied.
Ils daignrent s’abaisser et parler ainsi leurs voisins d’en bas :
Ainsi donc vous parlez, mais vous avez bien raison de vous plaindre ;
Alors que nous ne faisons que reflter les rayons du soleil
La moindre chaleur vous fait puer du talon aux orteils
Vous tes tellement laids qu’on ne peut vous qualifier que de bot
Sentez donc vous heureux si nous vous cachons dans chaussures et sabots
Une paire de Salamander pour de vulgaires camemberts, vous devriez en tre fiers
Tout vous est durillons ; tout nous semble Givenchy
La Nature envers vous me semble bien injuste et nous en sommes dconfits
Mais laissez-nous achever notre beaut, nous sommes ce soir de sortie.
Devant tant de mpris les pieds dcidrent d’une fois de plus faire profil bas et chaussette
Que pouvaient-ils dire ces impertinents qui vivaient sur ce fichu pied d’estalle haut la tte
Et sans rechigner ils se laissrent poser talon fatigus sur talon hauts griffs.
Mais attendons la fin.
Pas plus tard que le lendemain matin les deux pieds dcidrent de passer au non-marchant
Et de traner des pieds dans le lit o ils n’avaient mme pas t pris charmants.
Mme le pied gauche refusa de se lever laissant un corps las couch incapable de se lever
Et de belles boucles blondes restrent ainsi sur l’oreiller qui eut tt fait de les emmler.
Devant tant de nuds les cheveux se dressrent sur leur tte mais rien n’y fit
Leur colre chevele ne toucha pas le moindre orteil qui sourd se fit.
Heureusement leur coute, le cur se fit mdiateur
Et arriva faire que les cheveux daignent se pencher sur les auteurs de ce dsastre capillaire.
Ce qu’ils dcouvrirent leur fit horreur et fit tressaillir leurs tresses de dtresse.
Il n’y avait sous eux que durillons, cors mutils et crevasses
Entre lesquels deux cloches n’arrivaient mme plus sonner
Les pieds et leurs cors touchaient l’empire des morts
Et leurs bouts souffraient des ongles qui en taient arrivs se dsincarner.
Les cheveux comprirent qu’ils avaient mis les pieds dans le plat et qu’il fallait redresser cela
Du coup la solidarit corporelle se mit parler
Et tous les organes, tte et cheveux compris, se mirent sur un pied d’galit
Les cheveux se couprent en quatre, les oreilles se tendirent et mirent un plan sur pied
Pour commencer, ils se mirent leurs pieds en partageant pommades et soins appropris
Ensuite rflexologie leur fut appliqus pour que tous se sentent aims
Enfin choys, bichonns, les pieds purent marcher dans des chausses appropries
Ils purent mme aller nu-pieds s’arer et des champignons se librer
Finis frottements intempestifs merci soins et respect admiratifs.
Et c’est depuis ce moment que les cheveux volent nouveau au vent les bons pieds bien sur terre et le cur lger.
Moralit : Qui veut aller loin mnage sa monture mais pas sa pdicure.
Par Jean-Luc en collaboration avec Antoinette et Jean de la Fontaine