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octobre 2013

Echange de coachs 2010

Mars 2010

Lors de mes nombreux échanges avec Yves Richez, je lui ai dit que je doutais de ma capacité à coacher des chefs d’entreprises. Voici sa réponse. De quoi m’interpeller.

"Cher Confrère,

C’est fou, imaginez un aveugle qui rencontre un chef d’entreprise. Ce dernier lui dit :"que pourriez-vous faire pour moi, car moi je veux de la rentabilité, du résultat et vous… Enfin vous voyez…" l’aveugle avec un air malicieux : "non je ne vois pas… Et vous que voyez vous de votre vision, que voyez-vous de vos rêves d’entrepreneur. Ce que j’entends c’est votre attirance pour les chiffres, étrange que vous ne soyez pas devenu prof de math…" le dirigeant "vous vous moquez de moi ?", l’aveugle toujours malicieux "cher monsieur, que je vous taquine certes, mais me moquer… Toutefois, j’ai une question, qu’avez-vous perdu en route qui fasse que vous rattrapiez aux chiffres…"

Vous vous sous-estimez cher Confrère, ou du moins, vous cultivez l’illusion -très drôle pour un non voyant- que pour accompagner il faut connaître… NON !!!! Pour accompagner, il faut juste se mettre à côté de l’autre en même temps que lui et en cours de route, lui demander la raison pour laquelle, par exemple, il met systématiquement le pied dans le caca, ou, alors qu’il pourrait remplir sa gourde d’eau fraîche lorsqu’il le peut, il attend que la gourde soit vide… L’accompagnant regarde la réalité, le coach de quoi que soit regarde la vérité et se demande s’il la maîtrise entièrement pour pouvoir se positionner…"

… De quoi mettre un coach en action. Merci Yves.

Février-mars 2010

Suivi des ateliers de coaching organisés par Ghyslain Lévesque qui fait du coaching de coach sur la définition du coaching. Excellente remise en question !

Du octobre 09 à janvier 2010 et plus

Dans le cadre d’un Coaching club, nombreux échanges avec des coachs hors normes comme Ghyslain Levesque, Jean-Pierre Békier et Marcel Gemme. J’en ressors enrichi avec des outils nouveaux, une définition de mon coaching renforcée, une approche plus que constructive des émotions. Merci à eux.

Action : Continuer les échanges constructifs.

Nombreux échanges aussi avec Yves Richez. Je refais complètement mon site et revois ma présentation.

octobre 2013

Janvier 2010 Faut-il vivre le pire ?

15 Janvier 2010

Il y a peu je suivais une émission radio consacrée aux jeunes. Le thème du jour : les jeunes et le handicap. Une émission faite de témoignages. Cette fille atteinte d’une maladie qui la rend aveugle, ce jeune dans une chaise roulante après une soirée entre copains, ce jeune délinquant devenu un homme après sa chute sur des rails de chemin de fer et le passage d’un train qui lui a coupé les deux jambes…

Des témoignages forts, très forts. Mais des témoignages portés par des voix pleines de joies, de dynamisme, d’ambitions et même d’optimisme…

Quelle leçon.

Une émission dont on sort en pensant : waoow, bravo les jeunes … Bravo la race humaine.

Quinze jours plus tard, même émission, sur les jeunes "normaux" en pleine santé.
Et là j’entends parler adolescences mal vécues, conflits intergénérationnels, dépressions, drogues, suicides…
J’en ressors triste, très triste.

Quelle différence entre les tons de ces reportages.

L’accident, la maladie n’arriveraient-ils qu’aux personnes aux potentiels hors normes, seules capables de surmonter les pires difficultés de la vie ?
Ou cela arrive à tout un chacun et c’est le fait de devoir affronter l’inacceptable qui les fait devenir si exceptionnels ?
J’opte pour la deuxième solution.

Ma réflexion : c’est donc dans le défi, dans l’affrontement des obstacles les plus insurmontables que l’homme (jeune ou moins jeune) trouve sa force, son épanouissement, la pleine expression de son potentiel ? N’y a-t-il pas moyen de s’épanouir sans devoir passer par le pire ? Comment faire ?

Actions :

– Ne pas attendre le pire et oser.

– Se donner des défis, affronter les obstacles infranchissables. On n’en sort que grandis, enrichis, bien dans sa peau.

– Ne pas oublier de regarder le beau et ne pas attendre d’avoir un accident pour le voir et le vivre.

octobre 2013

2009 Tournage de Na Wewe

Quelle année que l’année 2009. J’obtiens ma certification de coach professionnel après 2 ans de formation et je pars au Burundi avec Ivan Goldschmidt réaliser le rêve le plus fou : tourner le film Na Wewe dont j’avais écrit le scénario deux ans auparavant.

Je découvre le cinéma « l’art de la rencontre » …

Mon témoignage d’après-tournage à retrouver sur www.na-wewe.com

Nawéw, Témoignage d’après tournage

de Jean-Luc Pening Responsable bordel

Comment j’ai vécu le tournage et l’aventure Nawéwé ? Trop de choses à dire. Tout s’est enchaîné si vite, si bien, si naturellement presque. Et puis un jour on s’assied et on remarque que là où il n’y avait rien, une montagne est apparue. Une aventure ? Un chemin de bonheurs intenses.

Je commencerais par reprendre à peu près le discours que j’ai fait lors du cocktail de fin de tournage organisé au Burundi en présence de 150 personnes qui toutes avaient, directement ou indirectement, pris part à l’aventure :

"J’espère que vous vous rendez compte de l’importance, pour moi , de ce moment.

Il y a presque quatorze ans jour pour jour (le 24 août 1995) ma vie s’arrêtait à quelques kilomètres d’ici. Ce jour là je croyais enterrer définitivement mes rêves, ma vie, ma moto, mon tennis, mes voyages, mon travail d’agronome, mes appareils photos, la caméra qui me permettait de suivre mes enfants, tout …

Et puis la vie a repris son cours. Tout doucement.

Une vie faite de rencontres, de petits cailloux qui font des briques, de briques qui font des maisons, de maisons qui font des hommes …

Rencontre avec Jérémie qui m’a ouvert les portes de la musique, rencontre avec Jean-Luc K et la création de Menya Media, rencontre avec la petite timide Sybille devenue une grande dame, rencontre avec Bernard qui m’a ouvert au coaching, et retrouvailles avec Ivan qui m’a ouvert les portes du cinéma … un comble ! Et puis rencontre avec vous tous et partage intense durant cette semaine de tournage.

alors je tenais à profiter de cet instant pour remercier mes parents qui m’ont donné la vie, pour remercier mon épouse et mes enfants qui ont donné un sens à ma vie et pour vous remercier vous tous pour m’avoir prouvé que la vie peut être belle …"

Je terminais en exhortant tous les burundais à continuer à construire la paix, à vivre dans l’amour et à continuer à déplacer les montagnes et les collines.

Comment ne pas sortir touché, grandi et profondément transformé de l’aventure Nawéwé quand …

Quand un ami perdu de vue depuis des années et devenu réalisateur de renom, vous dit : "ton scénario, Jean-Luc, je le tourne "?

Quand vous arrivez timide et un peu inquiet dans le bureau du ministre de la culture du Burundi et qu’il vous dit : "Jean-Luc, tu es à la maison" ?

Quand, au départ d’un petit écrit, vous voyez un monde se mettre en branle dans le plaisir et l’enthousiasme ?

quand des routes se bloquent, que des autorités se mobilisent, que des micros se tendent, que des hommes et des femmes croient en vous ?

Quand Ivan vous prend par la main et vous intègre aux exercices de préparation des acteurs, qu’il vous demande votre avis sur tout alors que vous ne connaissez rien ou que les acteurs vous demande conseils sur ce qu’ils doivent dire ?

Quand Purceline, après avoir fait pleurer tout le plateau, vient vers vous et vous dit : "Jean-Luc, ça c’est ma dédicace" ?

Quand il y a toujours , à tout moment, un bras, un mot, un merci pour vous accompagner, pour vous guider?

Quand Yvette vous dit, les yeux qui pétillent (ça fait du bruits les yeux qui pétillent) : "J’ai réalisé mon rêve, je me suis toujours dit qu’avant de mourir, je devais vivre un plateau de cinéma " ?

Quand Eddy, le machino qui ne dit jamais rien et qui croule sous le soleil et le poids de la caméra, vous dit, le sourire aux lèvres (ça fait un bruit fou un sourire aux lèvres) : "Ca va très bien" ?

Quand renaud, le comédien professionnel belge qui a fait pisser de rire toute l’équipe pendant tout le tournage, vous amène presque tendrement dans les bananiers pour un besoin naturel?

Quand vous entendez autour de vous tout ce monde qui vit, qui dialogue, qui partage ses douleurs, qui parle de l’absurdité de cette guerre ? "Et dire que nous avons fait ça !"

Quand les Mamans africaines (avec un grand M) qui ont participé à l’aventure avec amour et passions vous appellent "papa" ?

Quand vous vous retrouvez le soir dans un séminaire avec des hutus, des tutsis, un prince, des anciens rebelles, des flamands, des wallons, des français,des métisses tous et toutes en train de chanter, danser et rire ensemble sur des tambours et une vieille guitare ?

Quand vous vous retrouvés invité par toute cette équipe autour d’une table qui fait la longueur d’une rue d’un quartier populaire à manger des mitchopos et à boire une Primus chaude ?

Quand, lors d’un petit discours devant tous ces gens, vous avez envie de leur dire "je vous aime" et que vous n’y arrivez pas ?

Quand , le dernier soir, Ludo vient vous voir et vous avoue que lui et Philippe ont tout fait tous les jours du tournage pour que le son soit parfait pour vous "comme c’est tout ce que tu verras du film, il fallait que le son soit parfait" ?

Quand Sugar, le jour du départ, vous dit : "il y a des moments importants dans la vie, celui que je viens de vivre m’a fait mûrir" ?

Quand vous voyez qu’un projet de formation va donner des suites concrètes au film et que Sybille part à l’IAD en Belgique pour une formation en production ?

Et même quand une hôtesse vous offre, dans l’avion du retour, "une petite gâterie" sous forme d’une bouché Côte d’Or ?

Quand vous voyez des hommes comme Ivan, Alec, Jérémie et tous les autres suer (ça fait du bruit la sueur qui coule) pour arriver à un produit parfait "que ce soit comme tu aurais aimé que ce soit" ?

Et quand … ?

Et quand … ?

Comment ne pas en ressortir grandi et comblé ?

Merci Ivan, merci à toutes et tous, merci à toutes et tous, merci.

… Et, d’après Ivan, ce n’est pas fini … Je m’attends au pire !

Jean-Luc

1er mars 2010

octobre 2013

2007 premier article Le Poisson Rouge

Excusez-moi si je reviens en arrière. Je vais reprendre les partages publiés sur mon précédent site avant d’actualiser le présent blog régulièrement.

Ci-joint mon premier article publié dans le Bulletin des Coachs. Publication de l‘institut Coaching de Gestion du Canada.

Article intitulé : Le poisson rouge. Un conte de Noël ?

Pour le lire, n’oubliez pas de mettre votre maillot.

Article le poisson rouge (PDF)