Dans un article précédent j’expliquais pourquoi j’avais pris le Tandem comme symbole de ma société et de mon approche.
Ce matin Vanessa Paradis, à travers une chanson, m’a rappelé une autre explication à ce choix …La voici :
Tandem ? parce que … tant d’Aime …
Jean-Luc
Je vous transmets un beau message. Merci François et tous les autres, Jean-Luc
Chers amis francophones de Morena CI et de Coaching de Gestion,
J’ai le plaisir de vous partager mon bonheur de compter sur Jean-Luc comme notre invité spécial de l’évènement ci-joint de la Fédération Internationale de Coaching, pour ses 20 ans d’existance. C’est aussi pour moi un honneur d’avoir été invité par ICF pour co-organiser et animer cette passionante rencontre avec de tels invités.
On apprendra beaucoup de toi et de ton autre regard de coach, mon cher Jean-Luc!
Bien à vous
François
Début du message réexpédié :
De: ICF France
Objet: ICF France – Forum d’Automne – « ICF on Tour : Coaching beyond boundaries » le 17 novembre 2015
Date: 29 septembre 2015 21:49:23 UTC+2
À: François KAISIN
Répondre à: ICF France
Cet email contient des images, si vous ne les voyez pas, »lisez cette lettre dans votre navigateur.
ICF Fr color V2 WEB
Le forum d’automne s’inscrit cette année dans la célébration des 20 ans d’ICF Global : ICF on Tour, en visite sur 30 pays
de la zone Europe, Middle-East & Africa
ICF on Tour 17 11 15
17 novembre 2015
Paris de 9h à 18h
Dirigeants, DRH, managers, coachs…
Élargissons nos horizons par des approches venues d’ailleurs
Des intervenants internationaux
nous feront expérimenter leur démarche innovante
Au programme
La journée sera animée en Français et en Anglais
Une table ronde autour des défis d’un monde sans frontières, avec des dirigeants d’entreprises internationales et d’ONG et des coachs ICF multiculturels.
«The Hara Connection – Découverte d’une technique japonaise de connexion à l’autre» avec Christian Worth, coach PCC
«Expand Your Coaching Repertoire with Voice Dialogue» avec Ozlem Zarioglu, coach PCC
«Another Coach Look» avec Jean-Luc Pening, coach PCC et cinéaste non voyant
«An Exploration of Enabling Genius, a 21st Century Mind – set for Leaders and Coaches» avec Sue Coyne, coach PCC
Nous vous réservons d’autres surprises à découvrir et à vivre ensemble tout au long de la journée.
Tarifs :
90 € pour les membres
120 € pour les partenaires RH/ANDRH, fondations amies
150 € pour les non-membres
La participation à la journée donnera droit à des CCEU’s
Pour s’inscrire, cliquer ici
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Un site c’est quelque chose qui bouge, qui évolue … Je viens d’apporter quelques modifications à mon site www.tandemcoach.com
Tout d’abord j’ai ajouté une ouverture aux personnes qui, comme moi il y a maintenant 20 ans, sont dans un passage à vide. Ce passage où les questions « Qu’est-ce que tu veux vraiment ? » ou « Où veux-tu aller ? » n’ont pas de réponse, voire aucun intérêt … Cela me paraissait indispensable.
J’ai également ajouté un nouveau concept, une nouvelle image sur lesquels je réfléchis : le concept de RhysHomme.
Je termine maintenant le paragraphe sur le dépassement des difficultés par : « Vous apprendrez que, pour qu’un arbre se développe bien vers la lumière, il doit assumer ses racines aveugles qui vont elles, parfois, dans tous les sens. »
Ca vous parle ?
Et, enfin, j’ai ajouté mon offre de service comme coach-superviseur …
Qu’en pensez-vous ?
Jean-Luc
Extrait du témoignage d’un participant aux formations chez Coaching de Gestion :
« Merci pour ton message et je te tire mon chapeau pour être un coach-leader / examinateur si impliqué dans la réflexion et dans la recherche de cohérence et de sens pour la formation. »
Merci à vous tous, les participants, pour vos échanges et tout ce que vous m’apportez.
Jean-Luc
Invitation soirée R&D mardi 22 sep 2015
Chers Vous tous et toutes,
Un petit courrier pour vous rappeler que François, Eveline et moi, vous attendons pour une petite soirée d’information sur les nouvelles formations de l’école Coaching de Gestion ce mardi 22 septembre.
Un moment de partages conviviaux durant lequel vous pourrez découvrir toutes les pistes de vie et toutes les pistes professionnelles qu’une formation en technique de coaching peut ouvrir. Je serai là pour en témoigner !
Dernières places! Vite, je m’inscris! C’EST QUAND ?
Mardi 22 septembre 18 à 20 heures.
Accueil et arrivée pour des échanges conviviaux à partir de 17h30.
C’EST OÙ ?
À « la Maison d’OZE »
Rue de la Probité 4 Eerlijkheidsstraat Ixelles 1050 Elsene À proximité du Cimetière d’Ixelles, VUB, ULB, Delta
POUR QUI ?
Pour les coaches, les futurs coaches, les amoureux du métier, et aussi les hommes et les femmes voulant se développer et développer leurs activités professionnelles. Les places sont limitées à 20 personnes.
QUOI ?
Devenez un coach professionnel de niveau international, une chance à saisir ! Au cours de cette information, les participants:
Coaching de Gestion, la plus grande école de coaching francophone d’Amérique du nord, a décidé de s’implanter sur le vieux continent. Première étape : Paris.
Grace à son partenariat avec la société Morena Coaching International, leur formation offre aux participants une porte ouverte vers le développement des affaires au niveau national, européen ou international …
Coaching de Gestion ,
PLUS D’INFOS? Le programme de la formation et les modalités pratiques
INTÉRESSÉ(E)? Inscrivez-vous et réservez votre place au plus vite! Envoyez-nous un e-mail à la Maison d’OZE
François, Eveline et moi-même vous accueillerons avec plaisir.
Jean-Luc Pening Coach PCC ICF
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Je vous souhaite un excellent weekend!
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Je vous invite à aller visiter le tout nouveau site consacré à l’action « Donne à voir » d’accompagnement des enfants handicapés de la vue d’une école du Burundi.
C’est cela, aussi , le coaching : participer à un monde meilleur en étant à l’écoute des besoins …
Allez écouter les chansons de ces enfants et n’hésitez pas à diffuser ce lien. Merci.
Je viens d’entendre le témoignage d’une infirmière travaillant en soins paliatifs. Elle disait que la phrase qu’elle entend le plus de la part de ces patients qui attendent, avec patience, la fin de leur vie est : « je n’ai pas fait tout ce que j’ai voulu faire … ».
Je me pose alors une question que je voulais partager avec vous : « que faisons-nous, aujourd’hui, pour ne pas avoir de regrets quand notre jour viendra ? « …
Puis viennent les questions suivantes : que voulons-nous ? et … Qu’est-ce qui nous empêche de le faire ?
Et si nous ouvrions le chemin de tous les possibles ?
Jean-Luc
Echanges et réflexions bienvenus !
Etre coach cest aussi trouver son propre équilibre et, éventuellement, inspirer les autres
Voir article joint.
Quest-ce que cela inspire en vous ?
Etre coach c’est aussi trouver son propre équilibre et, éventuellement, inspirer les autres …
Voir article joint.
Qu’est-ce que cela inspire en vous ?
Un exemple dhistoire (et dhumour ?) comme outil de coaching avec la fable qui a servi dillustration la journe dinauguration du salon de pdicure dAntoinette ? :
Fable Les cheveux et les pieds beaux
Un jour que des cheveux se miraient dans un miroir se trouver beaux,
A se sentir peigns coiffs et admirs,
Une voix touffe vint friser leurs racines
Et interrompre une mise en pli mais ne rompt point.
Venue des fins fonds, la voie disait : pensez nous, ne nous oubliez pas
Cela fait tant d’anne que nous guidons vos pas pas …
Les cheveux, bouriffs, cherchrent partout de qui tait cet appel
Qui tait ni des armoires ni des poubelles mais bien du pied.
Ils daignrent s’abaisser et parler ainsi leurs voisins d’en bas :
Ainsi donc vous parlez, mais vous avez bien raison de vous plaindre ;
Alors que nous ne faisons que reflter les rayons du soleil
La moindre chaleur vous fait puer du talon aux orteils
Vous tes tellement laids qu’on ne peut vous qualifier que de bot
Sentez donc vous heureux si nous vous cachons dans chaussures et sabots
Une paire de Salamander pour de vulgaires camemberts, vous devriez en tre fiers
Tout vous est durillons ; tout nous semble Givenchy
La Nature envers vous me semble bien injuste et nous en sommes dconfits
Mais laissez-nous achever notre beaut, nous sommes ce soir de sortie.
Devant tant de mpris les pieds dcidrent d’une fois de plus faire profil bas et chaussette
Que pouvaient-ils dire ces impertinents qui vivaient sur ce fichu pied d’estalle haut la tte
Et sans rechigner ils se laissrent poser talon fatigus sur talon hauts griffs.
Mais attendons la fin.
Pas plus tard que le lendemain matin les deux pieds dcidrent de passer au non-marchant
Et de traner des pieds dans le lit o ils n’avaient mme pas t pris charmants.
Mme le pied gauche refusa de se lever laissant un corps las couch incapable de se lever
Et de belles boucles blondes restrent ainsi sur l’oreiller qui eut tt fait de les emmler.
Devant tant de nuds les cheveux se dressrent sur leur tte mais rien n’y fit
Leur colre chevele ne toucha pas le moindre orteil qui sourd se fit.
Heureusement leur coute, le cur se fit mdiateur
Et arriva faire que les cheveux daignent se pencher sur les auteurs de ce dsastre capillaire.
Ce qu’ils dcouvrirent leur fit horreur et fit tressaillir leurs tresses de dtresse.
Il n’y avait sous eux que durillons, cors mutils et crevasses
Entre lesquels deux cloches n’arrivaient mme plus sonner
Les pieds et leurs cors touchaient l’empire des morts
Et leurs bouts souffraient des ongles qui en taient arrivs se dsincarner.
Les cheveux comprirent qu’ils avaient mis les pieds dans le plat et qu’il fallait redresser cela
Du coup la solidarit corporelle se mit parler
Et tous les organes, tte et cheveux compris, se mirent sur un pied d’galit
Les cheveux se couprent en quatre, les oreilles se tendirent et mirent un plan sur pied
Pour commencer, ils se mirent leurs pieds en partageant pommades et soins appropris
Ensuite rflexologie leur fut appliqus pour que tous se sentent aims
Enfin choys, bichonns, les pieds purent marcher dans des chausses appropries
Ils purent mme aller nu-pieds s’arer et des champignons se librer
Finis frottements intempestifs merci soins et respect admiratifs.
Et c’est depuis ce moment que les cheveux volent nouveau au vent les bons pieds bien sur terre et le cur lger.
Moralit : Qui veut aller loin mnage sa monture mais pas sa pdicure.
Par Jean-Luc en collaboration avec Antoinette et Jean de la Fontaine
Je me rends compte que le dernier témoignage n’était pas complet, le voici. Merci à toi, sophie …
« Mon image hier après le coaching, c’était que tu tirais sur un bout de laine et que tu détricottais ainsi mes noeuds!
… Je me sentais vraiment mieux après ma séance d’hier… Merci. »
Sophie Harvey, Canada
(et j’ajoute : merci skype)
Jean-Luc
Un témoignage :
« Mon image hier après le coaching, c’était que tu tirais sur un bout de laine et que tu détricottais ainsi mes noeuds! »
Sophie
Suite à mes échanges avec Nadine Fortin à propos de l’identification de mon « why », voici quelle pourrait être ma nouvelle présentation … Qu’en pensez-vous ?
Bonjour, je m’appelle Jean-Luc et je suis un amoureux des différences . Je les ai toujours vécues, je les vis et j’y crois.
Mon parcours et mon handicap m’ont fait comprendre que nos différences sont nos principaux outils de développement, nos forces créatives, nos modes d’ouverture vers le monde.
J’utilise cette attitude en explorant, avec confiance, toutes les nouvelles pistes qui s’offrent à moi et en voyant dans tous les obstacles rencontrés des opportunités, des richesses.
Je partage cela avec les personnes qui viennent à moi. J’aime les encourager à aller chercher ce qui fait qu’ils sont uniques pour leur permettre de sortir sereins de leur zone de confort et pour aller, avec confiance, plus loin qu’ils n’auraient jamais osé aller.
Accueillir ses différences, c’est faire la différence.
Voilà. Qu’en pensez-vous ? Qu’est-ce que cela évoque en vous ?
Mais, au fait, c’est quoi qui fait votre différence ?
Suite à la conférence de ma confrére et collègue Nadine Fortin de Coaching de Gestion, j’ai fait appel à ses services pour m’aider à déterminer mon « why « . Ou, autrement dit, ce qui est notre motivation profonde … Une approche interpellante qui vient des neurosciences.
A la fin, Nadine m’a demandé mon témoignage que je partage avec vous :
Merci Nadine de m’avoir permis d’explorer mon "pour … quoi" profond.
J’hésitais entre plusieurs possibilités de ce que j’appellerais mes "Motivations" qui me laissaient perplexe. Et puis, quand tu m’as dit que ma motivation était : "Penser différemment, questionner le statu quo", j’ai trouvé cela tellement évident.
Même à 54 ans, on a besoin d’être réconforté dans son parcours, on a besoin de pouvoir se dire "oui, j’ai été cohérant avec ce que je suis". Et c’est important, ça renforce , ça construit. Avec cet éclairage je sais que les nouvelles pistes qui s’offrent à moi seront solides et durables car basées sur une fondation qui a fait ses preuves.
Tu m’as également renforcé dans ma conviction que nos objectifs sont des directions qu’on donne à nos vies mais que l’essentiel est dans les intentions profondes, les seules qui nous permettront d’aller jusqu’au bout de ce que nous sommes, jusqu’au bout de nos rêves. Merci.
Et merci aussi pour ta disponibilité et ton sourire plus qu’agréable et éclairant.
Jean-Luc
Alors que notre journée porte ouverte / inauguration officielle du cabinet de mon épouse et de mon bureau de coach n’a pas encore eu lieu, je peux dire que je la ressens comme une réussite quand je reçois une réponse comme celle-ci qui vient du Canada … Merci Marjolène …
« Bonsoir Jean-Luc,
Comme c’est inspirant et je te remercie de cette si belle invitation. Si je pouvais être en Belgique, c’est certain que tu m’y verrais. Je te souhaite une belle soirée à la hauteur de ce que tu es, une personne inspirante et remplie de générosité.
À toi et ton entourage, je vous envoie mes plus belles pensées.
Marjolaine
Ce mercredi 10 juin, j’ai eu l’honneur d’être invité par une des branches du Rotary de Bruxelles pour présenter "Na Wewe" et pour parler de mon expérience Africaine. J’y ai décrit comment les aides humanitaires et les projets de coopération au développement sont vus et perçus sur le terrain. Ou, pourquoi, alors que nous, européens, envoyons des « humanitaires », les africains, eux, voient arriver chez eux des "humanoïdes". Des incompréhensions qui interpellent. De quoi aider les membres du Rotary à bien penser leurs aides et à les orienter "réponse aux réels besoins".
Contribuer à aller vers un monde meilleur, c’est cela, aussi, le coaching.
Jean-Luc
Ce dimanche, c’était la fête des pères en Belgique.
Quel beau métier que celui de père !
Cette fête n’est-elle pas une occasion pour prendre du recul et regarder comment poussent toutes les graines que nous avons semé ? Qu’en pensez-vous ?
Mais, aux faits, c’est quoi la prochaine graine que vous allez semer ? Qu’allez-vous faire de plus pour qu’elle pousse encore plus haut, encore plus beau ?
Pour cela, le métier de coach est fabuleux car, par définition, chacune de nos intervention sont des pincées d’engrais qui participent au développement d’êtres humains … Et quand cet être humain vous appelle « papa » tous les matins, c’est encore plus beau …
Bonne fête à tous les papa !
Cela fait des années que je me pose la question : comment cela se fait-il que, souvent, les personnes handicapées sont souriantes et positives alors que, la plupart des personnes dites « normales », sont tristes et pessimistes ? Même constatation entre les « pauvres africains souriants » et les « riches européens gueules par terre ». Faut-il passer par l’accident, la souffrance, pour devenir serein, pour trouver un équilibre et un plaisir de vie ?
Ce matin, je crois avoir trouvé une piste de réponse.
Et si, les personnes qui ont vécu l’accident, qui vivent le handicap ou la pauvreté extrème, avaient appris à ne pas compter sur les autres et à puiser l’essentiel dans leurs forces intérieures ?
Et si, au contraire, les personnes « sans problèmes » n’avaient jamais eu le besoin d’aller puiser en elles ?
Les handicapés et autres ne seraient-ils pas, tout simplement, des experts en recherche et utilisation d’énergies intérieures ? En recherche et utilisation de l’essentiel ?
Cette conclusion est en accord avec ce que j’ai toujours dit et observé : que l’accident ne tombe pas sur des gens exceptionnels mais bien que l’accident rend les gens exceptionnels et beaux !
Cela me renforce dans ma conviction que nous avons tous, en nous, de quoi surmonter le pire et, surtout, que nous avons tous, en nous, l’énergie et l’essentiel pour vivre sereinement dans l’équilibre …et même sans accident !
Ce que je fais de cette réflexions ?
Cela renforce ma conviction que mes clients et partenaires de coaching ont tout en eux pour aller plus loin et surmonter les obstacles qu’ils rencontrent. A moi, à eux, d’aller chercher cette énergie et la rendre utile …
Il y a peu, lors d’une téléclasse de coaching, je disais à un « apprenti coach » : ne vous fatiguez pas, tout est dans votre coaché, pas besoin d’aller chercher ailleurs … Il a tout en lui , il y a tout dans ce qu’il partage avec vous.
C’est cela que j’applique et appliquerai de plus en plus avec confiance et assurance …
Jean-Luc
Pour aller dans le sens auquel je faisais allusion dans un précédent article, voici les références d’un livre qui, en plus de 250 pages, prouve l’intérêt de remplacer les « mais … » par des « et si … » nettement plus constructifs, créatifs …
Faites l’essai : vous prenez votre dernier écrit et vous faites disparaître tous les « mais » … Vous verrez que c’est possible, que c’est facile et que cela ouvre des portes …
Et si on devenait constructif ?
Lors de la dernière réunion de l’équipe Morena Coaching International à Sintra (Portugal mai 2015), François nous a repassé une vidéo sur le leadership.
Une vidéo qui montre un homme qui se met à danser au milieu d’un parc où des gens se reposent. Tout le monde le regarde étonné jusqu’au moment où un autre le rejoint puis un autre puis un autre jusqu’à ce que tout le parc danse ensemble dans la bonne humeur.
Le commentateur utilise cette image pour nous expliquer comment fonctionne le leadership. Selon lui, le leader est le premier qui se lève et qui arrive à faire qu’une ou deux personnes le suivent. Cela fait, c’est tout naturellement que la foule va se mettre en action et danser avec eux pour former une équipe, une entreprise.
En regardant cette vidéo, je me suis posé la question : mais qui, chez Morena, chez Tandem, est le leader ??? Ne nous présentons-nous pas comme l’entreprise de demain sans leaders ?
Alors, j’ai pensé à nos activités, à mes activités. Notre projet d’atelier de renforcement de la paix au Burundi, notre projet SEB, mes clients … Qui fait que je me lève ? Qui a fait que nous nous sommes tous levés autour de ces projets ? Qui a fait que nous sommes toujours tous debouts à danser ensemble ?
Au Burundi ce sont les entrepreneurs burundais qui m’ont parlé de leurs besoins de vivre en paix qui ont fait que j’en ai parlé à Mike et qui ont fait que nous nous sommes tous levés, y compris la Banque Mondiale, autour d’eux pour les accompagner dans leur cheminement. Avec SEB, c’est François qui a écouté leurs besoins, qui s’est levé, qui a entrainé l’équipe Morena et qui les a accompagnés dans la réalisation de leurs projets de formation. Ce sont mes clients qui, dès qu’ils franchissent la porte de mon bureau, font que je me lève pour eux …
La réponse à ma question est là.
Pour Morena, pour Tandem, pour nous qui sommes coachs, ce sont nos clients potentiels, c’est vous qui êtes nos leaders … C’est vous et personne d’autre qui nous faites nous lever. nous sommes vos premiers accompagnateurs. Notre rôle ? Faire que la danse que vous lancez devienne attractive et durable; Faire qu’elle corresponde à un besoin, à un "why" profond; Faire que vous osiez vous lever, danser et entrainer vos projets jusqu’au bout, jusqu’à la réussite.
Et, une fois la danse lancée et tous les collaborateurs et vos projets en mouvement, nous nous retirons discrètement.
Regardez la vidéo, regardez le premier danseur qui se lève pour accompagner le leader et qui a disparu à la fin, vous le reconnaissez ? C’est Morena, c’est Tandem, c’est nous, c’est moi…
[youtube http://youtube.com/w/?v=fW8amMCVAJQ]
Alors, on danse ?
Jean-Luc
Ce dimanche c’était la fête des mères en Belgique …
L’occasion de rendre hommage à toutes ces maman qui nous portent et nous accompagnent pour un développement plus que durable. Un exemple d’humilité et d’obstination à prendre et à respecter. Une source d’inspiration pour tous les coachs.
Félicitations et merci les maman du monde.
Voir : https://www.youtube.com/watch?v=p-80epAynsw
ou comment faire pour qu’une entreprise spécialisée dans l’ex portation de plantes arrive à se maintenir depuis 1992 dans un pays qui a vécu une guerre et dont le « patron » vit à 8000 km …
La question « pourquoi ? », une mauvaise question ?
Pourquoi ?
Par Jean-Luc Pening © copyrights février 2015 www.tandemcoach.com
L'expérience m'a appris à ne pas aimer les questions qui commencent par un "pourquoi ?" au point où j'ai appris à les éviter. Et, depuis, je me sens mieux, nettement mieux. Pourquoi ? Il y a trop de mauvais "pourquoi ?".
Les « pourquoi? » fuyants, bloquants voire destructeurs.
Selon moi, un mauvais "pourquoi ?" est celui qui cherche à expliquer un problème en allant chercher une cause extérieure. C'est de ce pourquoi dont je parlais dans une conférence et qui m'a valu tant de retours positifs de personnes qui en ont compris l'inutilité.
Le jour où je me suis libéré de la question "pourquoi m'a-t-on tiré dessus ?" j'ai pu avancer et penser au futur. Pourquoi étais-je là au mauvais endroit , pourquoi étais-je là au mauvais moment sur la trajectoire de cette balle ? Il n'y a aucune réponse à cette question, comme à celles de savoir pourquoi telle personne est morte ou pourquoi le hasard et la fatalité existent.
Si j’étais resté dans cette question je serais encore à tourner en rond, à chercher des causes et des coupables, à regarder un passé immuable, à m’enfermer dans les regrets.
Dans ce cas la question pourquoi n’a pas de réponse. Elle crée donc un problème où il n’y en a pas, un problème étant, par définition, quelque chose qui amène des solutions. Que je sois aveugle aujourd’hui, est un fait, plus un problème. Je dois l’accepter même si c’est difficile, et arrêter de me poser des questions inutiles.
Même chose pour toutes ces personnes qui, par exemple, se demandent pourquoi ils sont tombés dans la drogue, dans l’alcool, dans la déchéance …
alors que moi, je n’ai pas trouvé une seule réponse à mes pourquoi, toutes ces personnes vont trouver dix, vingt , cent réponses aux leurs. Parce que mon père ceci, parce que la société cela, parce que mon enfance ceci … parce que …
Ces « pourquoi ? » n’amènent pas des réponses mais bien des justificatifs, des excuses, des raisons de s’apitoyer sur son sort ou de susciter l’apitoiement. Rien que du négatif, rien de constructif, juste de quoi justifier un statu quo.
Ces personnes passeront à l’action et se débarrasseront de ce poids le jour où, comme moi, elles arrêteront de se poser la question « pourquoi ? », accepteront la réalité telle qu’elle est et passeront à la question : « Ok, je suis handicapé, cette personne est morte, j’ai une faiblesse pour la drogue ou l’alcool, Ok je suis comme cela, la vie est comme cela … qu’est-ce que je fais maintenant avec cela ? Où est-ce que je vais ? »
Les pourquoi justificatifs
Mais il y a d'autres "mauvais" "pourquoi ?" ...
Ceux qui obligent à se justifier et à s’expliquer.
Je prends de plus en plus mal le fait que beaucoup de personnes répondent à mes demandes de petits services par un « pourquoi tu me demandes cela ? ou Pourquoi tu me demandes cela à moi ?… J’ai pris le malin plaisir de leur répondre « si je pose cette question c’est parce que j’aimerais avoir une réponse … » ou « Parce que je te le demande gentiment … ». Devoir se justifier à chaque fois qu’on fait ou ne fait pas quelque chose est très lourd. J’ai envie de dire à tous ces « pourquoi ? » : faites-moi confiance ! Arrêtez de vérifier systématiquement si mes questions ou demandes sont justifiées ! Ces pourquoi marquent, selon moi, un manque total de confiance.
Vu de l’autre côté, j’ai arrêté de me demander pourquoi telle personne n’a pas répondu à ma demande en lui faisant confiance. Il n’y a rien de plus destructeur que la réflexion « il aurait pu … ». Si quelqu’un n’a pas fait exactement ce que vous lui avez demandé, c’est qu’il avait de bonnes raisons, ses raisons qui lui sont propres. Il y a , dans le perpétuel « pourquoi ? » un manque de confiance en l’autre. Un refus de l’autre comme il est avec ses motivations propres. Pourquoi il est comme ça ? Pourquoi il me demande ça ? Pourquoi pas ! …
Toujours selon moi, ces pourquoi montrent également une attente. Et être dans l’attente perpétuelle constitue, là aussi, un point de blocage. Quelle liberté il y a dans le don simple sans attentes ! J’invite tous mes proches et clients à l’essayer un jour.
Quand quelqu’un n’a pas répondu à mon attente, au lieu de me demander « pourquoi ? », j’essaie de me poser la question « qu’est-ce que j’ai fait ou n’ai pas fait pour qu’il ne comprenne pas ce que je demandais ? » ou « Puisque cette personne ne peut pas m’aider, à qui puis-je demander cela ? ». Les seules questions sur lesquelles j’ai un éventuel impact.
Le pourquoi qui juge, le non pourquoi qui coache
Comment vous sentez-vous si quelqu'un vous pose la question : "pourquoi as-tu fait cela ?". Cela ne vous rappelle pas des souvenirs d'enfants ? La voix d'un papa ou d'une maman accusateurs ?
Ces questions amènent un besoin de se justifier et de s’expliquer, Surtout quand elles sont posées par un parent ou un supérieur. Elles sous-entendent souvent un jugement une accusation et, donc, peuvent mettre mal à l’aise.
C’est pour cela que les apprentis coachs apprennent très vite à ne jamais poser la question « pourquoi ? ». Avec un « pourquoi ? »le client peut se sentir jugé, soupesé. Un pourquoi ? qui instaure une hiérarchie. De quoi briser toute confiance et donc toute possibilité d’avancer dans un mode coaching d’égal à égal.
Le coach professionnel préfèrera remplacer ces questions fort intrusifs par des « Quel était ton objectif quand tu as fait ceci ? » ou autres « qu’est-ce qui t’a motivé ? ». Des questions qui mettent plus à l’aise et qui ne portent aucune notion de jugement. Des questions qui ouvrent vers des notions positives d’objectifs, de motivations, de constructions …
Les bons « pourquoi ? »
Heureusement il reste tous les "pourquoi ?" géniaux : ceux des scientifiques curieux comme Newton qui a fait avancer la science en se demandant pourquoi cette pomme tombait, ceux de nous tous quand nous allons chercher nos motivations profondes à travers les "pour ... quoi ?", ceux dont les réponses nous font nous remettre en question et tous les "pourquoi ?" magiques d'un enfant qui découvre le monde et veut tout savoir ... Ces pourquoi de l'apprentissage que nous devons développer et encourager pour que nous ne tombions jamais dans l'horreur et l'imbécilité du "je sais, je sais tout ...". Ces pourquoi qui font avancer, ces pourquoi qui font notre motivation personnelle et nous maintiennent en action.
Tout cela pour quoi ?
Ce que j'ai envie de partager avec vous ? : Faites attention aux "pourquoi ?" qui jugent, qui cassent la confiance et placent dans une position d'attente de l'autre et aux "pourquoi ?" qui bloquent, qui empêchent de voir devant et envoient sur des voies sans issues ...
Essayez le non-pourquoi ! Libérez-vous ! Enlevez cette lourde robe de juge, ce costume de mendiant ou cette combinaison de chasseur de l’inutile. Vivez sans et vous vous sentirez léger.
Ne gardez que les « pourquoi ? » de votre enfance qui cherchent à comprendre les choses comme elles sont et qui ouvrent au monde.
Jean-Luc Pening
© copyright février 2015 www.tandemcoach.com
Précieux Jean-Luc,
Comme tu es mon coach préféré, j’aimerais te transmettre également une année 2015 remplie de santé, de beauté, de gratitude et de projets. À ce que je voies, les projets ne manquent pas, c’est tellement inspirant. Quant à moi, je poursuivrai mon second cycle et j’ai constaté qu’on se rejoindra enfin sur un pont, tu me manques tellement. J’ose espérer que tu seras présent pour longtemps dans ma vie et je t’en remercie.
À bientôt
Marjolène.
Participante aux formations de Coaching de Gestion …
Quand on reçoit des mails comme ça, comment ne pas s’accrocher à la vie et aux beautés de ce métier de coach/transmetteur ???
Merci Marjolène, merci à vous tous, vous donnez un sens à tout ce que je fais.
Jean-Luc
Janvier 2015