avril 2014

Un tandem Pourquoi ?

 

Un tandem pour voir plus loin …

 

En choisissant le tandem comme symbole de mon coaching, je ne pensais pas qu’il allait me mener si loin …

Dès que je me suis lancé dans le coaching, je me suis dit qu’il fallait que j’aie un logo, un symbole. Mais lequel ? J’ai longtemps cherché pour finalement tomber sur l’évidence. Mon symbole était dans mon garage, là, sous mes yeux et parfois sous mon nez et sous mes fesses: mon tandem. Mon outil de promenade et de partages depuis que je suis aveugle.

Oui c’était bien le symbole du coaching  avec le coaché devant comme pilote et le coach derrière comme co-pilote. Le coaché qui donne l’impulsion et la direction à suivre et le coach pour soutenir l’effort et surtout garder la tête hors du guidon. La position idéale pour prendre du recul et voir plus loin …

J’ai donc pris l’habitude de monter en tandem avec mes clients même si le tandem restait virtuel et que mon objectif restait toujours de laisser mon client partir seul le plus vite possible. Jusqu’au jour où j’ai été contacté par le célèbre présentateur belge Adrien Joveneau pour participer à son émission « le Ravel du bout du monde ». Une émission télé et radio annuelle qui emmène, depuis dix ans,  des auditeurs, des journalistes, des vedettes et un témoin d’une action en faveur des handicapés à découvrir un pays du bout du monde en vélo. Il m’a proposé de partir avec eux … en tandem. Tiens tiens! Et en plus avec ma fille comme pilote ! Beau partage. Que demander de plus ?

J’ai tout de suite dit oui d’autant plus que la destination 2012 était le Burundi, petit pays d’Afrique centrale que je connais très bien pour y avoir longtemps vécu le meilleur et y avoir dépassé le pire.

Nous sommes donc partis la première semaine d’octobre  avec équipes télés, journalistes et Axelle Red et Jali comme vedettes. Nous étions une quarantaine de cyclistes blancs à avaler tant bien que mal les mille et une collines de ce si beau et si pauvre pays. Tous ont été marqués par la quantité de sourires qui nous ont accompagnés tout au long des 600 kilomètres parcourus. Quel accueil ! « Mais comment font-ils ? Nous avons tout et nous râlons tout le temps, ils n’ont rien et ils sont toujours gais et souriants … ». Où est l’erreur ? « Même chose avec ces handicapés qui sourient tout le temps. « Faut-il avoir connu le pire pour trouver un épanouissement ? ». Impossible de sortir d’une telle aventure humaine sans se poser des questions fondamentales.

Mais mon tandem n’allait-il pas devenir simplement le symbole d’un défi sportif et familial ? Pour moi il était impossible d’imaginer repartir du Burundi comme un voleur avec le cœur plein mais sans y avoir laissé quelque chose. C’est ainsi que nous avons lancé l’opération « Donne à voir » de récolte de fonds pour aider les enfants handicapés de la vue d’une petite école du Burundi à avancer dans leurs études, dans leur autonomie et dans leur intégration sociale. Et beaucoup de gens ont répondu à l’appel. Merci à eux, merci à vous.

Quels moments magiques ! L’accueil dans cette école par des chants. L’ouverture « à tâtons » des colis contenant les instruments de musique que nous leur avions apportés, la joie bruyante de la découverte de tous ces instruments et, le dernier jour, la fierté de chanter sur scène leur composition « Comé Lézotré  » au stade de la capitale devant un public international et des autorités.

Et il y en a qui se demandent pourquoi je cours ainsi tout le temps à travers tout. Pourquoi rester assis chez soi quand on peut vivre tant d’émotions fortes ? Quand on peut recevoir le merci d’un enfant ? quand  on peut le voir s’épanouir dans ses talents ?

On s’éloigne du coaching pur ?

Pour moi le coaching c’est contribuer, même modestement, au développement et à l’épanouissement d’êtres humains. Alors pourquoi ne pas ajouter à nos traditionnels outils de coach un tandem, un instrument de musique, du respect, de l’abnégation  et beaucoup d’amour ?

qu’en pensez-vous ? On fait un tour en tandem ?

 

Jean-Luc Pening PCC www.tandemcoach.net

Pour participer à l’action « Donne à voir » et suivre le récit du Ravel voir http://donnavoir.wordpress.com

avril 2014

Un article paru dans le journal LE SOIR, journal le plus lu en Belgique (mai 2011) :

Jean-Luc Pening, l’aveugle qui donne à voir

L’homme qui a reçu samedi le prix du public au festival du court-métrage de Bruxelles n’a jamais vu le film récompensé. Et pour cause. Si Jean-Luc Pening affichait sur la scène du cinéma Vendôme un sourire figé derrière ses lunettes noires, c’est qu’il est aveugle. Mais c’est aussi parce qu’il ne voit plus que Na Wewe a vu le jour. Tel est le titre de cette fiction de 18 minutes. Ça veut dire : Toi aussi en kirundi. Et c’est une ode à la différence.
Jean-Luc Pening, l’aveugle qui donne à voir
Le Belge Jean-Luc Pening, coscénariste du film « Na Wewe », d’Ivan Goldschmidt, sur le tournage, au Burundi © Philippe Vdd
PORTRAIT
L’histoire se passe au plus fort de la guerre civile qui a ravagé le Burundi des années 90. Un drame en partie éclipsé par le génocide rwandais, qui puise ses racines dans les mêmes haines ethniques. C’est le sujet abordé par le film, qui ose le traiter avec humour et dérision. En mode surréalisme à la belge. Pour montrer que les distinctions raciales qui opposent si souvent les humains n’ont pas le moindre fondement.
Jean-Luc Pening n’est pas le réalisateur de Na Wewe, tourné et produit à bout de bras par le Belge Ivan Goldschmidt (retenu en Thaïlande). Il en est l’inspirateur et le (co)scénariste. Et si sa modestie l’empêche de revendiquer quelque honneur que ce soit, il ne peut s’empêcher d’y déceler un clin d’œil du destin. Ce destin qui l’a laissé pour mort sur une route près de Bujumbura…
C’était en 1995. Après un début de carrière en Afrique pour des institutions onusiennes, cet ingénieur agronome ULB s’est installé au Burundi en 1992 avec son épouse rwandaise. « C’était encore le paradis ». Il exporte des plantes ornementales. Survient l’attentat contre l’avion des présidents Habyarimana et Ndadaye. Les tensions ethniques s’intensifient, la guerre civile explose, Jean-Luc et sa femme choisissent de rester avec leurs enfants. Jusqu’au drame, le 24 août.
Une balle dans la tempe.
Revenant de sa plantation, le Belge est suivi par un camion militaire qui précipite sa voiture dans le fossé. Un soldat sort, s’approche, lui loge une balle dans la tempe. A bout portant. Les paras de l’ambassade de Belgique, alertés par sa femme, le trouvent un peu plus tard. Vivant. L’œil droit arraché, le nerf optique gauche sectionné. Soigné en Belgique, c’est en aveugle que Jean-Luc retourne deux ans plus tard à Buja.
« J’ai appris à la ligue Braille à travailler sur ordinateur grâce à la synthèse vocale. Je me suis lancé dans la communication. » En fondant une ASBL qui organise des campagnes d’infos et de sensibilisation pour ONG. Par exemple sur le sida. La com est le moteur de sa reconstruction. « Comme je ne savais plus lire, j’ai inventé des histoires pour les raconter à mes enfants. » Il tente un concours de scénario, gagne le premier prix. Puis se souvient d’un vieux compagnon d’études devenu réalisateur.
« J’ai reçu ce texte par mail, confirme Ivan Goldschmidt, et je me suis dit : il faut le faire. C’est une histoire universelle. » Ce fut surtout le parcours du combattant. Au bout du compte, un tournage d’un mois au Burundi, un financement conjoint Communauté française, Flandre, Affaires étrangères et Unesco, et l’élan bénévole de l’équipe du tournage. Les acteurs ont presque tous été recrutés sur place. Pour un résultat hurlant de vérité.
Cerise sur le gâteau : avec l’aide d’Ivan, l’ASBL de Jean-Luc a entrepris de former de jeunes Burundais aux métiers du cinéma. Revenu à Bruxelles, le héros malgré lui est par ailleurs devenu coach. Pour apprendre aux autres « à passer de subir avec peine à agir avec plaisir ».

avril 2014

Point de vue d’un spécialiste sur mon parcours …

Lors de la soirée ICF Belgium d’accueil du président dICF, un homme vient vers moi. Il s’agit de Philippe Rosinski, éminent coach et collègue de promotion l’ULB.

Voici son courrier et son point de vue sur mon parcours Merci Philippe et au plaisir

Bonjour Jean-Luc,

Je suis également ravi d’avoir pu faire ta connaissance (nous ne nous connaissions pas vraiment à l’époque ayant fait des études différentes malgré tout) et cela me ferait &galement plaisir de te rencontrer plus à l’aise. Tu as &galement un parcours remarquable et as dû faire preuve de beaucoup de courage, ce qui te donne l’expèrience et beaucoup de crédibilité pour accompagner les autres dans le changement.

Merci de renvoyer mon bonjour à JP Bkier si tu lui parles prochainement.

Meilleurs voeux,

Philippe

PS Les études d’ingénieur mènent vraiment à tout! (même si ce n’est pas en Polytech que j’ai appris mon métier de coach…)

Philippe Rosinski, Ir., MS, MCC

Rosinski & Company international network: www.philrosinski.com

Philippe’s books "Global Coaching" and "Coaching Across Cultures": www.GlobalCoaching.pro

avril 2014

Témoignage au féminin

Voici le témoignage d’une femme qui, comme beaucoup de femmes d’aujourd’hui, a vécu une période difficile dans sa vie d’employée/mère/épouse /responsable foyer … Difficile de porter toutes ces casquettes en même temps à notre époque sans se perdre …

Bonjour jean Luc,

Depuis trois mois ma vie à changer radicalement grâce à vous.

J’ai régulariser mes horaires à la + ou- normale ce qui me vaux des petites remarques de mon patron mais j’essaye de ne pas y prêter attention ou j’y répond avec réflexion et droiture.

Il me reste aussi la procédure de division de ma maison a gère .

Pour l’instant je gère bien et je suis de mieux en mieux.

Je n’oublie pas que vous été la si j’ai besoin de vous et je n’y manquerais pas.Bien à vous

I.

Merci à vous et bonne Continuation.

Le coaching … ça marche !

Jean-Luc