Pour les cadres des institutions européennes
Voici l’offre de coaching du consortium BICK réservée aux cadres des institutions européennes.
Avis aux amateurs.
JL
Voici l’offre de coaching du consortium BICK réservée aux cadres des institutions européennes.
Avis aux amateurs.
JL
Petit partage d’une émission qui présente le livre « l’art de se gâcher la vie » …
Une invitation à oser, vivre et réussir vos changements …
Jean-Luc
Depuis maintenant 2 ans, j’offre aux écoles, centres culturels, associations et autres, des conférences-animations autour du court-métrage « NA WEWE » (18 minutes) et autour de mon parcours.
Ce sont, à chaque fois, des moments forts d’échanges profonds sur des tèmes comme l’appartenances, le racisme, la tolérance mais aussi sur le handicap, le dépassement de soi … Un format idéal pour les écoles avec, en une heure de cours, un court-métrage qui accroche, une courte présentation de mon parcours et de celui du film et des échanges …
Voir ma brochure de présentation jointe.
Intéressés ? Contactez-moi jlpening
Le témoignage d’un professeur :
Janvier 2013
Bonjour Jean-Luc,
Oui nous sommes bien rentrés, pleins de bons souvenirs et grandis grâce aux différentes activités mais surtout aux témoignages! D’ailleurs, lors de l’évaluation 11 étudiants sur 14 ont cité ton témoignage comme le moment le plus marquant de la retraite, qui leur a apporté le plus d’espoir, de motivation, de recul par rapport à leur vie, etc. Les 3 autres ont parlé des balades en solitaire qui leur ont permis de se recentré en étant coupé de tout moyen de communication, notamment la nuit, dans le noir complet. Bref, chacun a retiré de la retraite quelque chose de positif!
Autant les étudiants que les profs m’ont remercié de t’avoir invité (grâce à toi je marque des points et ils veulent me rembaucher l’année prochaine). Pour moi, ça a été un moment très fort également, parce que j’ai retenu de ton message l’importance d’être flexible, de profiter de chaque moment, d’avoir un ou des buts mais surtout de ne jamais arrêter de créer, d’imaginer, de rêver et d’agir … !
En résumé, je pense que le meilleur que tu leur a apporté, à nos ados, et ce que la plupart ont retenu (entre autres belles choses) c’est qu’on a le droit de se tromper de chemin et que ce n’est pas un échec! Qu’ils peuvent tenter quelque chose et changer d’avis si ça ne leur convient pas. ça les a soulagé d’une manière incroyable. Ils sont tous repartis plus légers! Et tous avec, en tête, le souvenir d’une personne admirable qu’ils ont eu la chance de rencontrer! (ce sont leurs mots!)
Encore MERCI à toi d’avoir partagé si généreusement ton expérience et tes enseignements! Et j’espère que ce ne sera pas notre dernière rencontre de ce type 🙂
A bientôt,
Eléonore
Bonjour à tous,
Voilà, j’ai fini de transférer les partages que j’avais mis sur mon précédent site. Comme vous pouvez le constater j’ai dû me lancer dans un nouveau support car, depuis presque un an, je n’arrivais plus à actualiser mon site.
Grâce à Luc, j’ai un nouveau support et je vais pouvoir reprendre mes partages réguliers.
Les nouvelles depuis janvier ?
Pour des raisons de sécurité, le trip en tandem prévu en février au Burkina a été reporté en octobre puis reporté siné dié. Le Burkina Faso vit l’insécurité de la région … Dommage.
Je continue à animer les téléclasses et ma nouvelle place de coach-mentor-superviseur chez Coaching de Gestion du Canada me comble toujours.
En avril j’ai été contacté par le consortium BICK pour offrir mes services de coach aux cadres de la Commission Européenne ! Je suis donc maintenant accrédité par l’Ecole Européenne d’Administration. Belle reconnaissance, non ?
Tous mes meilleurs voeux à toutes celles et tous ceux qui me suivent, m’accompagnent ou me précèdent.
Que cette année soit pleine des réalisations de vos projets et , par là même, pleine de votre réalisation personnelle.
Comme chaque année, je vous joins quelques conseils et idées pour passer des bonnes résolutions faites dans une ambiance de fête à des projets et des résultats tangibles … Voir /download/1 Les bonnes résolutions Mode d’emploi.pdf /download/2 Faire son bilan.pdf
/download/3 Les bonnes résolutions selon la Libre .pdf
De mon côté mes projets 2013 sont les suivants : renforcer ma place de coach en multipliant les actions, les contacts et en relançant CSF Coachs Sans Frontières / continuer et développer l’action "Donne à voir" et Menya Media voir donnavoir.wordpress.com / continuer à vivre tous les instants d’amour, de tendresse et d’échange possibles / continuer à surfer sur les vagues … à ce propos, je repars en tandem du 16 au 22 février au Burkina Faso dans le cadre d’une opération de solidarité "Etoile de Ouagadougou 2013" velospourlefaso.org
Vous venez avec moi ?
L’action "Donne à voir" ( donnavoir.wordpress.com ) a suscité beaucoup d’intérêt. Merci encore à tous ceux qui la soutiennent. Elle va permettre aux enfants de l’école de Gihanga d’avoir un professeur de musique et nous sommes en train d’étudier avec eux comment utiliser au mieux l’argent récolté.
Un article sur cette action :
Après de longs et toujours constructifs échanges avec mon coach-mentor, il m’envoie ce courriel :
"Voici un cadeau pour toi :
Notre peur la plus profonde n’est pas d’être incapable ou inadapté.
Notre peur la plus profonde est d’être puissant au-delà de toute mesure. C’est notre lumière, pas notre ombre qui nous effraie le plus. Nous, nous demandons : qui suis-je pour être brillant, magnifique, talentueux et fabuleux ? En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de la Terre. Jouer petit ne rend pas service au monde ! Il n’y a rien de sage à rétrécir pour que les autres ne se sentent pas en danger à cause de vous.
Nous sommes nés pour rendre manifeste l’amour qui est au-dedans de nous. Il n’est pas seulement dans certains d’entre nous. Il est en chacun.
Et en laissant notre lumière briller, nous donnons aux autres la permission d’en faire autant. Lorsque nous sommes libérés de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.
Marianne Williamson.
Amitiés
Jean-Pierre Bekier
Coach professionnel international"
C’est beau, ça interpelle. A vous, à moi, de mettre cela en application.
Qui a dit : Heureux les félés, car ils laissent passer la lumière … ?
sinon nous continuons à travailler sur différents projets ensemble dont la relance de CSF Coachs Sans Frontières. Idées et suggestions bienvenues !
Découvrez mon article "Un tandem pour voir plus loin" dans le journal de l’académie des coachss.
Le 14 novembre (19 h 30) je participe à la Conférence-débat :
« La solidarité, la coopération … entre rêve et réalité »
Organisée par le pôle Solidarité du Conseil culturel de La Villa Ganshoren Bruxelles
tout un programme …
Et si la coopération au développement s’orientait coaching avec écoute des objectifs des partenaires et accompagnement pour qu’ils mettent en place leurs propres solutions et deviennent, le plus vite possible, tout à fait autonomes ?
Quelques photos pour partager un instant fort : la distribution des instruments de musique financés par la commune de Berchem Ste Agathe et transportés par l’équipe du Ravel du Bout du Monde ! Un moment visible sur vidéo et bientôt disponible sur youtube !
L’action ne s’est pas arrêtée là ! Avec vos dons, nous payons un professeur de musique qui suit les enfants. Ils font des concerts, leurs chansons passent à la radio …
Les handicapés, sont comme tout le monde, ils ont, avant tout, besoin de reconnaissance … n’est-ce pas ?
Superbe expérience que notre participation au Ravel du Bout du Monde au Burundi avec ma fille.
Voir le récit complet sur donnavoir.wordpress.com
Plein de moments forts dont, surtout, la distribution des instruments de musique aux enfants de l’école Kanura pour enfants aveugles de Gihanga et leur participation, devant de hautes autorités, au concert de clôture dans un stade.
Retour en Belgique avec participations aux émissions de l’opération Cap 48 de récolte d’aides pour les handicapés.
Ce n’est pas du coaching pur mais les effets constructifs et positifs sont là.
Quand j’ai pensé illustrer mon coaching par un tandem, je ne pensais pas que ça irait si loin.
Dans deux semaines je pars faire le tour du Burundi … en tandem … avec ma fille. Une belle aventure en perspective.
J’en profite pour lancer la campagne « Donne à voir » de récolte d’aides pour l’école pour enfants handicapés de la vue de Gihanga, Burundi avec lesquels je travaille depuis plusieurs années. Il ne faut pas que je parte faire le tour du Burundi en revenant avec des souvenirs sans rien y apporter. Ce serait du vol ! Pour tous les détails suivez-nous sur http://donnavoir.wordpress.com
Vous pensez peut-être que je m’éloigne du coaching. Pas du tout, je change seulement quelques outils, le but reste le même : participer, à mon échelle, au développement d’être humains …
Vous montez avec nous sur notre tandem ?
La semaine passée j’ai encore eu le plaisir d’animer une téléclasse de coaching de gestion sur les émotions. Cela fait deux fois que je laisse la porte ouverte aux émotions des participants et c’est, à chaque fois, des grands moments de coaching … Merci les coachs, Merci Françoise, Julie, Francine et Eliane.
Important également , j’ai obtenu l’accréditation PCC (Professionnal Certified Coach ) de l’ICF (International Coach Federation). Une belle reconnaissance.
Je travaille également avec Jean-Pierre Békier sur un projet de livre et un projet avec son association CSF Coach Sans Frontières. A suivre …
Ma tendre épouse, Antoinette Uwonkunda, est contactée par le bourgmestre de notre commune de Berchem Ste Agathe pour faire partie de sa liste pour les élections communales de 2012. Un beau défi pour elle et son coach de mari. Son programme : améliorer la sécurité et l’intégration dans la commune en y organisant des ateliers participatifs afin de fédérer les citoyens de tous niveaux autour de projets communs. Un beau travail de coaching d’équipes …
Quel bonheur il y a dans le coaching de jeunes quand on voit les résultats atteints. Il y a Sybille qui est passée du stade de la jeune choriste timide à celui de leader de notre ONG Menya Media, détentrice d’un master en gestion de production (IAD Belgique 2011) et actuellement régisseuse chez Télé Bruxelles … il y a Jérémie, musicien de cabarets devenu créateur et gestionaire du premier studio numérique du Burundi, producteur de dizaines d’artistes et actuellement ingénieur du son au centre culturel d’Anvers … il y a Eddy, caméraman amateur devenu professionnel au point où il a reçu un prix au FESPACO pour son documentaire "Histoire d’une haine manquée" en 2011 … il y a Yvette, Francine, Joseph, … il y a …
Il y a vous qui voulez vivre le coaching et évoluer dans votre vie professionnelle en dépassant tous vos objectifs. Bienvenue.
Je suis une formation très intéressante (merci Luc Ameye) sur les ateliers participatifs et la conception et la rédaction de projets axés résultats. Des outils très efficaces ou comment mettre à profit des compétences de coach individuel et de coach d’équipe pour élaborer et mettre en place des projets de développement que ce soit au sud ou au nord.
Cela me conforte dans mon opinion que le coaching a de l’avenir dans tout ce qui est coopération au développement. Et si l’Afrique, avec ses capacités de résilience, avait des choses à nous apporter ?
Jean-Luc Pening
Bioingénieur / Coach PCC Accrédité par l’ICF et par l’Ecole Européenne d’Administration
Nouveau site www.tandemcoach.com
PS : Suivez et participez à l’actions « Donne à voir » en images sur <http://donnavoir.wordpress.com/>
Que de richesses dans les téléclasses de Coaching de Gestion. Lors d’un exercice de coaching, avec tout le groupe , nous avons vécu un instant de coaching fort dans l’écoute des émotions. Merci Julie et Françoise. Comme quoi le coaching est une démarche qui permet d’aller en profondeur et de dépasser les obstacles qui paraissent insurmontables.
Et c’est gai d’animer ces téléclasses ! Merci les télécommunications ! L’un appelle du Québec, l’autre de Montréal, une autre du Sénégal ou du Pérou … il y a même des belges et des français … Tous ensemble autour d’exercices de coaching … Que du constructif ! Un réel plaisir d’être coach-leader !
Chaque mois de janvier, j’envoie un mail de voeux à toutes mes connaissances avec un appel aux bonnes résolutions et à leur application. Quelques mois après je renvoie un mail de suivi, Om en êtes-vous avec vos résolutions ???
Ci-dessous un exemple de texte et de pièces jointes Les échos sont bons, beaucoup s’y tiennent Et vous ?
Bien chers amis,
Voici l’aube d’une année nouvelle. Un moment riche, propice à la reprise des contacts et aux échanges.
Certains annoncent une année 2012 douce, d’autres annoncent une année de crises Ne serait-ce pas plus simplement une année de nouvelles opportunités, d’occasions de développement et de renouveau ?
Si je ne l’ai pas déjà fait, je vous souhaite tout le meilleur pour cette année. Quelle soit, pour vous, l’année de toutes les réalisations. Réalisation de vos projets et, à travers ceux-ci, votre propre réalisation et celle de vos proches.
Comme l’année passe, je vous joins des pages de coaching qui devraient vous aider à mettre en place vos projets et vos bonnes résolutions. N’hésitez pas à y jeter un oeil et à en discuter.
Au grand plaisir de vous lire ou de vous revoir cette année.
Amitiés,
Jean-Luc
Bonjour,
Comme vous le constaterez, je suis en train de mettre ce blog à jour en y mettant les articles et partages de mon ancien site. Je voulais vous partager une chanson en mp3 mais je n’y suis pas arrivé. Je vais réessayer avec l’aide de Luc …
A bientôt.
Janvier 2010, c’est la désolation à Haïti. Le pays est dévasté par un terrible tremblement de terre. Mr Jean-Jacques Nyianimigabo, ministre burundais de la jeunesse, des sports et de la culture, doit participer à une réunion où un de ses homologues Haïtiens sera présent. Il veut exprimer sa solidarité. Mais comment quand on vient d’un des pays les plus pauvres du monde ?
Il fait alors appel à Menya Media et nous demande de produire une chanson de solidarité. L’équipe se met en branle. Jérémie écrit une musique, je l’aide pour les paroles et le tout est envoyé et enregistré à Bujumbura dans nos studios avec tous les artistes du Burundi qui se joignent au projet. Un bel élan de solidarité.
Quelques jours plus tard, le ministre Burundais offre le CD à son collègue . Ils tombent dans les bras l’un de l’autre … Le ministre Haïtien remercie du geste des larmes dans les yeux.
C’est rien, c’est tout, c’est beau …
No comment …
Qui a dit : Il l’a fait parce que personne ne lui avait dit que c’était impossible … ?
Merci Ivan …
NA WEWE
L’album photos d’un aveugle.
Un objectif, une focale, un angle de vue, une profondeur de champs, un zoom, un grain mais pas d’images.
Préambule/ Point de vue :
Il y a quelques années, sous les conseils d’un ami avisé, je lis (ou plutôt, j’écoute) le livre "Neige" de Maxcence Fermine.
J’y découvre non pas que les aveugles vivent la couleur, je le savais déjà, mais bien que les orientaux ont développé une forme artistique étonnante : le Haïku. Des petits poèmes imagés très courts et soumis à des règles fort strictes.
Ce superbe livre m’amène plein de réflexions.
Un haïku ne serait-ce pas un peu un titre d’un journal qui doit tout dire en peu de mots ?
Pas vraiment. Ne serait-ce pas les cinq premières minutes d’un film quand les personnages, les lieux, les temps et les intrigues sont posées ?
non plus. … Ca y est, j’ai trouvé, c’était si simple : un haïku est une photographie. Un instantané, un flash sur un moment qui a un avant et qui amène un après. Magique. Inspirant.
Une porte que je croyais définitivement fermée se rouvrait. Moi qui avais toujours été un amateur de photographies et d’images, moi qui avais enterré définitivement mon cher Nikon après l’accident dans lequel j’avais perdu la vue, je pouvais retrouver mon hobby . Prendre des photos, dessiner, fixer le beau.
C’est donc armé de mon dictaphone et de mon PC que je me suis relancé à travers bois, nature, paysages, visages, êtres, formes, pour faire miens des instants , des émotions, des couleurs, des noirs et des blancs. Oui, un aveugle peut prendre des photos. J’ai retrouvé une de mes passions de jeunesse.
Fermez les yeux, écoutez mes images. Lisez mes albums photos.
J’ai pris mon appareil sur le tournage de NA WEWE…
Jean-Luc
Sommaire : L’album du film / Le making off / Photos de l’équipe
1. L’album photos du film
Appareil NIKON JLP2009 Objectifs macro 28-200
Film FUJI color 100 ASA légèrement sous-texposé flash sur peaux noires vitesse 125 et plus
ou film Illford noir et/ou blanc, pas de différences
Format : Haïku 5 7 5 libre 5 dimensions mat ou brillant selon
Merci à Willy pour la pellicule.
vert rouge vert poussières
un mini-bus roule vers
rouge vert sanguinaire
au mauvais moment
ils étaient tous là las d’être
au mauvais endroit
un tas de haines
machette tue viole torture
cache ses blessures
regards peurs terreurs
images du silence
peaux frissons sueurs
grand égal méchant
et petit égal gentil
toi t’es quoi t’es qui
femme de couleurs
à la colère noire
aux larmes blanches
tendre vieillesse
bibliothèque en trois pièces
profonde sagesse
né nez droit
né nez épaté
né nez de quel nez
elle n’est rien de rien
rien du tout un peu de tout
deux fois rien Un tout
l’étendard des races
fin tissu de sentiments
flotte selon les vents
Maman Africaine
Maman protège Maman couve
Maman je t’aime
petit à Kalach
son coeur brisé joue et danse
petit t’as quel âge
coupable innocent
caché derrière quelques chants
un enfant attend
à gauche la vie
à droite la mort la nuit
partout l’absurdie
afrique aux aboies
l’europe passe s’efface se lasse
et se cache cash
un une Nawéwé
nous sommes tous des Nawéwé
des humains à être
2. Le making – off
sous-titres en Braille
absence totale d’images
le Cinéma s’ouvre
departure hall ten
vol KGL Bjm
le ciel s’offre à nous
deux amis s’embrassent
cinéma et cicité
grâce de l’amitié
de beaux sourires
sont un appel aux cachets
format passeport
sur son écran noir
il se fait son cinéma
un rêve en soi
une histoire deux mots
font des seigneurs d’un plateau
un rêve plus haut
hutu tutsi twa
noirs wallons blancs ou flamands
tous en rient et toi
la photo est floue
elle était pourtant si belle
à vous rendre fou
mal vécue hier
bien jouée aujourd’hui
l’horreur vit sa vie
le plateau pleure
dire que nous avons fait ça
pleure dans mes bras
il y a des jours
des jours qui font une vie
des jours qui fondent
sa dédicace
est larmes douleurs et cris
je n’ai qu’un merci
courbettes et micros
un officiel discourt
courbette un peu trop
des rebelles chantent
la haine la mort l’horreur
des rebelles passent
fauteuil en osier
quid entre Emmanuelle
et Marlo brando
et toi le rasta
c’est mou t’es où tu fais quoi
enfin tu enfumes
conteur Rebelles
profs élèves enfants mamans
sont briques et ciment
minutes magiques
chuuut écoutez inspirez
le silence respire
dix mètres de tables
dix mètres coulent de rires
une rue de plaisirs
il regarde trop haut
sous la misère les guenilles
bat tant de beau
quand l’Afrique rit
têtes tournent fêtes dansent
et l’Afrique rit
tu vois l’école
j’y serai en septembre
la guerre est cendres
elles l’appellent papa
papa de qui et de quoi
papa de tout ça
d’une gâterie
l’hôtesse crée une rêverie
vol au paradis
happy end ou pas
le suspens est dans la salle
t’as aimé t’aime pas
sans flash sans ASA
un coeur peut photographier
émotions gardées
3. PHOTOS DE L’EQUIPE EN ACTION
sourire malicieux
que la colline se déplace
l’équipe se dépasse
par tout jour elle suit
sous la bâche elle porte elle jouit
une femme épouse
sans plumes il écrit
sans voir il photographie
chat ou vers de terre
présente ou pas
elle aime elle donne des ailes
je sais tu es là
j’attends mes factures
il crie il gueule il aime
j’attends mes factures
méditation zen
silence action moteur zoom
DJ zen zoom zouk
feilloos flitsend oog
hART van een bruggenbouwer
voorwaar in de roos
de tous ses sens
il prend il capte il change
de ces mots les sens
il lui tend la perche
car les sons sont son essence
leçon de bon sens
un crâne rasé
torse brûlé sans pitié
ose s’excuser
reflet gentillesse
eclaire en tendresse
akuna faiblesses
entre deux papiers
pour être là pour ça
il a tout laissé
tous rient noir blanc jaune
tu connais la dernière
le para n’rit pas
organisation
régie des eaux des hommes
une Amstel pression
micro caméra
derrière ça elle ne dit rien
mais n’en pense pas moins
un fils attentif
cherche sa peau sa place son âge
vit son héritage
bordel j’installe
si tout va mal tout va bien
bordel je gère
toujours en chansons
elle fait danser les plus hauts
toujours enchantés
le monstre a peur
et si mes enfants me voient
je ne suis pas comme ça
l’enfant étudie
ami de tout il apprend
Sera Président
sous l’engin il croule
sous le soleil il sue
son rêve est en vue
un fil une prière
habille de lumière
et nous fait pères
moi je suis le Twa
le chien qu’on chasse qu’on n’aime pas
et comment ça va
elle pleure elle a peur
être acteur est son bonheur
métisse en fleur
elle a tout donné
Purceline est un hymne
maman adorée
il n’a rien dit
il ne parle que kirundi
on a tout compris
bonjour le cuistot
amène ton fou fou ta joie
et toit tu bois quoi
électro déco
prod run casting machino
que des héros du beau
soutien anonyme
à buts aminitaires
Sophie sera là
souriez Cheeese clic !
vous êtes tous beaux belles soleils
merci pour toutclic !
Vous avez reconnu : Ivan, Brigitte, Jean-Luc, Antoinette, Frédéric, Guy, Bart, Philippe, Ludo, Fred, Antoine, Anton, Renaud, Didier, Isabelle, Julien, Jean-Luc K, Sybille, Ismaël, Jérôme, Eddy, Régine, Joseph, Ornella, Purcheline, Floris, Cyprien, l’équipe, Willy … et tous les autres que je salue. Merci.
Jean-Luc Pening
Août 2009
Copyright Tous droit réservés
Avril 2010
Le court-métrage "Na wewe" auquel j’ai participé activement en tant qu’auteur et conseillé est fini. L’avant première a eu lieu à Bujumbura le 1er avril en présence de hautes autorités. La première aura lieu à Bruxelles le 25 avril.
Un film humain lanceur de débats. Une nouvelle approche du mentorat ?
Pour plus d’info : www.na-wewe.com
Mai 2010
Les premières burundaises et belges de Na wewe se sont très bien passées ! Quel accueil ! Le 1er avril, juste avant la première burundaise il y a eu un gros orage et … 3 arc-en-ciel. Un signe ? Moi qui avais un peu peur des réactions du public et des autorités burundaises, tout s’est très très bien passé et même mieux ! Ouf !
– Un superbe article dans le journal "Le Soir". Merci Philippe.
– Le court-métrage NA WEWE dont je suis l’auteur est sorti ! Une fabuleuse aventure humaine avec Ivan Goldschmidt et des dizaines et des dizaines de collaborations est sorti. Il ressoit même le prix du public au premier festival (Bruxelles) auquel il participe…
Un aveugle qui fait du cinéma ? Rien n’est impossible dans cette vie ? …
Et si vous écriviez et réalisiez votre propre scénario de vie professionnelle ou personnelle ??? Moteur, … Action !
Juin 2010
Je dévore les livres d’André Comte Sponville. Il enreichit et met en forme mes pensées et mon approche du coaching.
Février 2011
L’inimaginable s’est bien produit. Avec Ivan, Brigitte et mon épouse, nous avons foulé le tapis rouge des Oscars à Hollywood. NA WEWE a été nominé, mais c’est un réalisateur américain qui a eu le prix, peu importe , on y était. Une nomination signifie tout simplement que Na Wewe a fait partie des 5 meilleurs courts de l’année sur ;.. plus de 10000 candidatures.
Une preuve que rien n’est impossible !!! Qui aurait pu imaginer un tel parcours ?
Mars 2011
Je suis une formation en animation de téléclasses à Coaching de Gestion. J’apprends à animer des adultes et me prépare à animer des téléclasses dans la même école dès septembre en tant que Coach Leader.
Encore une opportunité de développement à saisir.
Juillet 2011
Je pars au Rwanda présenter NA WEWE à un festival. Moi qui craignais que le film soit mal perçu par les Rwandais, il est accueilli avec enthousiasme. Nous recevons 2 prix, ça fait le 21 ème prix international. Belle revanche aussi pour Antoinette, mon épouse qui, en tant que métisse rwandaise, a vécu le rejet quand elle était petite. Ce soir elle est sur scène et le public applaudit …
Une preuve incontestable que l’humour est universel et qu’il fait part entière de notre humanisme.
Août 2011
Je lis "Le rire du Cyclope" de Bernard Weber. Oui le rire est le propre de l’homme. Sans humour nous ne pouvons pas être humains. Je redécouvre bon nombre de blagues philosophiques pleines de sagesses… A partager autour d’une table.
Mars 2010
Lors de mes nombreux échanges avec Yves Richez, je lui ai dit que je doutais de ma capacité à coacher des chefs d’entreprises. Voici sa réponse. De quoi m’interpeller.
"Cher Confrère,
C’est fou, imaginez un aveugle qui rencontre un chef d’entreprise. Ce dernier lui dit :"que pourriez-vous faire pour moi, car moi je veux de la rentabilité, du résultat et vous… Enfin vous voyez…" l’aveugle avec un air malicieux : "non je ne vois pas… Et vous que voyez vous de votre vision, que voyez-vous de vos rêves d’entrepreneur. Ce que j’entends c’est votre attirance pour les chiffres, étrange que vous ne soyez pas devenu prof de math…" le dirigeant "vous vous moquez de moi ?", l’aveugle toujours malicieux "cher monsieur, que je vous taquine certes, mais me moquer… Toutefois, j’ai une question, qu’avez-vous perdu en route qui fasse que vous rattrapiez aux chiffres…"
Vous vous sous-estimez cher Confrère, ou du moins, vous cultivez l’illusion -très drôle pour un non voyant- que pour accompagner il faut connaître… NON !!!! Pour accompagner, il faut juste se mettre à côté de l’autre en même temps que lui et en cours de route, lui demander la raison pour laquelle, par exemple, il met systématiquement le pied dans le caca, ou, alors qu’il pourrait remplir sa gourde d’eau fraîche lorsqu’il le peut, il attend que la gourde soit vide… L’accompagnant regarde la réalité, le coach de quoi que soit regarde la vérité et se demande s’il la maîtrise entièrement pour pouvoir se positionner…"
… De quoi mettre un coach en action. Merci Yves.
Février-mars 2010
Suivi des ateliers de coaching organisés par Ghyslain Lévesque qui fait du coaching de coach sur la définition du coaching. Excellente remise en question !
Du octobre 09 à janvier 2010 et plus
Dans le cadre d’un Coaching club, nombreux échanges avec des coachs hors normes comme Ghyslain Levesque, Jean-Pierre Békier et Marcel Gemme. J’en ressors enrichi avec des outils nouveaux, une définition de mon coaching renforcée, une approche plus que constructive des émotions. Merci à eux.
Action : Continuer les échanges constructifs.
Nombreux échanges aussi avec Yves Richez. Je refais complètement mon site et revois ma présentation.
15 Janvier 2010
Il y a peu je suivais une émission radio consacrée aux jeunes. Le thème du jour : les jeunes et le handicap. Une émission faite de témoignages. Cette fille atteinte d’une maladie qui la rend aveugle, ce jeune dans une chaise roulante après une soirée entre copains, ce jeune délinquant devenu un homme après sa chute sur des rails de chemin de fer et le passage d’un train qui lui a coupé les deux jambes…
Des témoignages forts, très forts. Mais des témoignages portés par des voix pleines de joies, de dynamisme, d’ambitions et même d’optimisme…
Quelle leçon.
Une émission dont on sort en pensant : waoow, bravo les jeunes … Bravo la race humaine.
Quinze jours plus tard, même émission, sur les jeunes "normaux" en pleine santé.
Et là j’entends parler adolescences mal vécues, conflits intergénérationnels, dépressions, drogues, suicides…
J’en ressors triste, très triste.
Quelle différence entre les tons de ces reportages.
L’accident, la maladie n’arriveraient-ils qu’aux personnes aux potentiels hors normes, seules capables de surmonter les pires difficultés de la vie ?
Ou cela arrive à tout un chacun et c’est le fait de devoir affronter l’inacceptable qui les fait devenir si exceptionnels ?
J’opte pour la deuxième solution.
Ma réflexion : c’est donc dans le défi, dans l’affrontement des obstacles les plus insurmontables que l’homme (jeune ou moins jeune) trouve sa force, son épanouissement, la pleine expression de son potentiel ? N’y a-t-il pas moyen de s’épanouir sans devoir passer par le pire ? Comment faire ?
Actions :
– Ne pas attendre le pire et oser.
– Se donner des défis, affronter les obstacles infranchissables. On n’en sort que grandis, enrichis, bien dans sa peau.
– Ne pas oublier de regarder le beau et ne pas attendre d’avoir un accident pour le voir et le vivre.
Quelle année que l’année 2009. J’obtiens ma certification de coach professionnel après 2 ans de formation et je pars au Burundi avec Ivan Goldschmidt réaliser le rêve le plus fou : tourner le film Na Wewe dont j’avais écrit le scénario deux ans auparavant.
Je découvre le cinéma « l’art de la rencontre » …
Mon témoignage d’après-tournage à retrouver sur www.na-wewe.com
Nawéw, Témoignage d’après tournage
de Jean-Luc Pening Responsable bordel
Comment j’ai vécu le tournage et l’aventure Nawéwé ? Trop de choses à dire. Tout s’est enchaîné si vite, si bien, si naturellement presque. Et puis un jour on s’assied et on remarque que là où il n’y avait rien, une montagne est apparue. Une aventure ? Un chemin de bonheurs intenses.
Je commencerais par reprendre à peu près le discours que j’ai fait lors du cocktail de fin de tournage organisé au Burundi en présence de 150 personnes qui toutes avaient, directement ou indirectement, pris part à l’aventure :
"J’espère que vous vous rendez compte de l’importance, pour moi , de ce moment.
Il y a presque quatorze ans jour pour jour (le 24 août 1995) ma vie s’arrêtait à quelques kilomètres d’ici. Ce jour là je croyais enterrer définitivement mes rêves, ma vie, ma moto, mon tennis, mes voyages, mon travail d’agronome, mes appareils photos, la caméra qui me permettait de suivre mes enfants, tout …
Et puis la vie a repris son cours. Tout doucement.
Une vie faite de rencontres, de petits cailloux qui font des briques, de briques qui font des maisons, de maisons qui font des hommes …
Rencontre avec Jérémie qui m’a ouvert les portes de la musique, rencontre avec Jean-Luc K et la création de Menya Media, rencontre avec la petite timide Sybille devenue une grande dame, rencontre avec Bernard qui m’a ouvert au coaching, et retrouvailles avec Ivan qui m’a ouvert les portes du cinéma … un comble ! Et puis rencontre avec vous tous et partage intense durant cette semaine de tournage.
alors je tenais à profiter de cet instant pour remercier mes parents qui m’ont donné la vie, pour remercier mon épouse et mes enfants qui ont donné un sens à ma vie et pour vous remercier vous tous pour m’avoir prouvé que la vie peut être belle …"
Je terminais en exhortant tous les burundais à continuer à construire la paix, à vivre dans l’amour et à continuer à déplacer les montagnes et les collines.
Comment ne pas sortir touché, grandi et profondément transformé de l’aventure Nawéwé quand …
Quand un ami perdu de vue depuis des années et devenu réalisateur de renom, vous dit : "ton scénario, Jean-Luc, je le tourne "?
Quand vous arrivez timide et un peu inquiet dans le bureau du ministre de la culture du Burundi et qu’il vous dit : "Jean-Luc, tu es à la maison" ?
Quand, au départ d’un petit écrit, vous voyez un monde se mettre en branle dans le plaisir et l’enthousiasme ?
quand des routes se bloquent, que des autorités se mobilisent, que des micros se tendent, que des hommes et des femmes croient en vous ?
Quand Ivan vous prend par la main et vous intègre aux exercices de préparation des acteurs, qu’il vous demande votre avis sur tout alors que vous ne connaissez rien ou que les acteurs vous demande conseils sur ce qu’ils doivent dire ?
Quand Purceline, après avoir fait pleurer tout le plateau, vient vers vous et vous dit : "Jean-Luc, ça c’est ma dédicace" ?
Quand il y a toujours , à tout moment, un bras, un mot, un merci pour vous accompagner, pour vous guider?
Quand Yvette vous dit, les yeux qui pétillent (ça fait du bruits les yeux qui pétillent) : "J’ai réalisé mon rêve, je me suis toujours dit qu’avant de mourir, je devais vivre un plateau de cinéma " ?
Quand Eddy, le machino qui ne dit jamais rien et qui croule sous le soleil et le poids de la caméra, vous dit, le sourire aux lèvres (ça fait un bruit fou un sourire aux lèvres) : "Ca va très bien" ?
Quand renaud, le comédien professionnel belge qui a fait pisser de rire toute l’équipe pendant tout le tournage, vous amène presque tendrement dans les bananiers pour un besoin naturel?
Quand vous entendez autour de vous tout ce monde qui vit, qui dialogue, qui partage ses douleurs, qui parle de l’absurdité de cette guerre ? "Et dire que nous avons fait ça !"
Quand les Mamans africaines (avec un grand M) qui ont participé à l’aventure avec amour et passions vous appellent "papa" ?
Quand vous vous retrouvez le soir dans un séminaire avec des hutus, des tutsis, un prince, des anciens rebelles, des flamands, des wallons, des français,des métisses tous et toutes en train de chanter, danser et rire ensemble sur des tambours et une vieille guitare ?
Quand vous vous retrouvés invité par toute cette équipe autour d’une table qui fait la longueur d’une rue d’un quartier populaire à manger des mitchopos et à boire une Primus chaude ?
Quand, lors d’un petit discours devant tous ces gens, vous avez envie de leur dire "je vous aime" et que vous n’y arrivez pas ?
Quand , le dernier soir, Ludo vient vous voir et vous avoue que lui et Philippe ont tout fait tous les jours du tournage pour que le son soit parfait pour vous "comme c’est tout ce que tu verras du film, il fallait que le son soit parfait" ?
Quand Sugar, le jour du départ, vous dit : "il y a des moments importants dans la vie, celui que je viens de vivre m’a fait mûrir" ?
Quand vous voyez qu’un projet de formation va donner des suites concrètes au film et que Sybille part à l’IAD en Belgique pour une formation en production ?
Et même quand une hôtesse vous offre, dans l’avion du retour, "une petite gâterie" sous forme d’une bouché Côte d’Or ?
Quand vous voyez des hommes comme Ivan, Alec, Jérémie et tous les autres suer (ça fait du bruit la sueur qui coule) pour arriver à un produit parfait "que ce soit comme tu aurais aimé que ce soit" ?
Et quand … ?
Et quand … ?
Comment ne pas en ressortir grandi et comblé ?
Merci Ivan, merci à toutes et tous, merci à toutes et tous, merci.
… Et, d’après Ivan, ce n’est pas fini … Je m’attends au pire !
Jean-Luc
1er mars 2010
Excusez-moi si je reviens en arrière. Je vais reprendre les partages publiés sur mon précédent site avant d’actualiser le présent blog régulièrement.
Ci-joint mon premier article publié dans le Bulletin des Coachs. Publication de l‘institut Coaching de Gestion du Canada.
Article intitulé : Le poisson rouge. Un conte de Noël ?
Pour le lire, n’oubliez pas de mettre votre maillot.